Tiens-donc...encore
une production...allemande ! Bon, c'est pas comme si vous
n'étiez pas prévenus : du germain, vous allez en bouffer dans
ces chroniques. Je vous refais pas le laïus sur mon attirance pour
la scène électronique allemande blablabla.
Cet
album, passé complètement inaperçu, fête tout juste ses 10 ans, à
l'instant où j'écris. Sous un avatar à usage unique , Mental
Hell, se cache LFO Demon, producteur connu et reconnu chez les amateurs de
musiques dures extrêmes, au travers de ses productions tournant
autour du pot speedcore/breakcore/hardcore.
Cependant, avec Genocide Memoria, Hans-Christian Psaar évolue sur un terrain inhabituel, et signe d'entrée de jeu une pièce maîtresse dans les domaines de l'abstract hip-hop et de l'illbient. Territoire dominé habituellement par DJ Spooky (qui est à l'origine même du terme illbient), la référence et l'affiliation musicale à ce dernier n'ont donc rien de surprenant.
Mais
ne nous méprenons-pas : on n'a
pas affaire ici à un énième clone d'une production du DJ
américain. Genocide Memoria
est bien plus que ça.
En effet, nous
tenons là un projet d'une grande puissance narrative ; de celle que
le vinyle, plus que tout autre support, permet d'exprimer.